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Testostérone : quel est le rôle de cette hormone sexuelle ?

La testostérone contrôle la spermatogenèse, elle est donc indispensable à la fonction reproductive masculine. C’est pourquoi on nomme cette substance endocrine l’hormone de la sexualité et de la fertilité masculine. Toutefois, son rôle ne s’arrête pas là, puisqu’elle protège contre l’ostéoporose. Chez l’homme, la testostérone et les autres androgènes induisent et régulent la différenciation et le développement des organes de reproduction. La testostérone est une hormone sexuelle, ou un “stéroïde sexuel”, de la famille des androgènes.

Avec l’âge, on assiste à une diminution progressive de la production de testostérone chez la femme. Bien que ménopausée, et même si la production ovarienne des œstrogènes est abolie, les ovaires et les glandes surrénales conservent une capacité à produire de la testostérone. Dans le cas d’une ménopause chirurgicale, on assiste à une diminution plus importante du taux de testostérone, de l’ordre de 50 % par rapport aux femmes avec une ménopause naturelle. Au vu des éléments détaillés plus haut, il devient évident que la testostérone et la libido sont étroitement liées chez l’homme.

Chez l’homme, elle est produite essentiellement par les cellules de Leydig situés dans les testicules. Une faible partie de cette “hormone mâle” est produite par les glandes surrénales (situées au-dessus de chacun des deux reins). Une étude suggère cependant qu’il n’y aurait pas de corrélation significative entre la testostérone et le désir sexuel (libido) chez l’homme mais une corrélation entre fréquence de masturbation et désir sexuel. Dans cette même étude, on a observé que les femmes possédant un fort taux de testostérone sont moins intéressées par le sexe que les autres, mais sont davantage intéressées par la masturbation[40]. Comme la plupart des hormones, la testostérone est amenée aux tissus cibles par le sang, dans lequel elle est liée à des protéines plasmatiques de transport spécifiques, la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG), la transcortine (CBG) et l’albumine sérique[12]. Seules la testostérone libre et la testostérone liée à l’albumine sont considérées comme étant biodisponibles (la part liée à l’albumine étant disponibles pour les cellules cibles)[12].

La dysfonction érectile, c’est-à-dire l’impossibilité d’obtenir ou de maintenir une érection, peut être causée par un déficit en testostérone. La supplémentation en testostérone (TRT) permet de contrer partiellement ces effets indésirables. ► Chez la femme, les valeurs normales du taux sanguin de testostérone sont 10 fois moins importantes que chez l’homme. Par ailleurs, il existe des mesures simples alimentation pour testosterone (gamo-smeo.com) stimuler la production de cette hormone, comme pratiquer quotidiennement une activité physique, manger plus d’aliments riches en zinc, en vitamines A et D ainsi que dormir suffisamment. La testostérone agit sur le corps de l’homme à différents stades de la vie. Il semble important de clarifier l’amalgame trop souvent fait entre la libido et le désir, deux éléments pourtant distincts. La libido fait référence au substrat biologique alors que le désir interpelle le substrat psychique.

Il semble diminuer le risque d’infarctus du myocarde ainsi que la mortalité globale[65]. L’effet psychologique d’une victoire, même si l’homme ne participe pas physiquement, a été démontré[33]. De plus, la proportion de lipides, glucides (en tant que source d’énergie) et protéines consommée a une influence.

En 2017, c’était le 132e médicament le plus couramment prescrit aux États-Unis, avec plus de cinq millions d’ordonnances[81],[82]. La testostérone fait partie de la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)[83]. Chez la femme, les effets sur l’axe gonadotrope sont l’hirsutisme, une pilosité faciale, une voix plus rauque, une hypertrophie clitoridienne, des troubles du cycle (oligoménorrhée ou aménorrhée), atrophie mammaire et calvitie de type masculine[71].

Heureusement, ce type de troubles peut être traité efficacement par une supplémentation en testostérone. Celle-ci, le plus souvent sous forme de gel ou d’injection, permet de rétablir des taux hormonaux normaux et de restaurer la fonction érectile. Cela arrive en cas d’insuffisance testiculaire, d’andropause, de syndrome de Cushing, de chimiothérapie ou d’irradiation dans le cadre d’un traitement anticancer, ou lors de la prise d’androgènes de synthèse, d’œstrogènes ou d’anti-androgènes. Chez la femme, il peut diminuer en cas de Syndrome du testicule féminisant (insensibilité aux androgènes).

Si vous avez besoin d’aide pour interpréter les résultats d’une analyse du taux sanguin de testostérone, le mieux reste de demander à votre médecin traitant de le faire pour vous. En effet, il sera bien placé pour repérer les anomalies en fonction des symptômes et des caractéristiques de santé que vous présentez. Il sera également en mesure de vous prescrire sur ordonnance certains médicaments, comme par exemple le Testogel qui permet de traiter divers problèmes de santé liés à un manque de testostérone, notamment l’hypogonadisme masculin (1). Enfin, il pourra éventuellement décider de vous faire passer des examens complémentaires en cas de besoin.